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Immobilier : la crise va-t-elle durer ?

mercredi 26 septembre 2012, par thomas

Par Thibault Fingonnet I L’Express I le 26/09/2012

2012 restera une année noire. Face à une conjoncture économique détériorée et aux incertitudes liées à l’alternance politique, particuliers et professionnels font le gros dos, en attendant des jours meilleurs. Mais le marché risque de ne pas repartir de sitôt...

Tous les éléments sont réunis pour que l’immobilier connaisse une crise profonde s’il ne se passe pas un événement important dans les prochains mois." Le constat dressé par Serge Ivars, ancien président de l’Unis (Union des syndicats de l’immobilier) et de Clameur (Connaître les loyers et analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux), est alarmant. "Nous faisons face à un changement de donne du marché", souligne François Davy, président de Foncia. La fin d’une époque, en somme.

Dans le neuf comme dans l’ancien, pour la location comme pour l’accession à la propriété ou l’investissement locatif, le marché est en retrait, comme bloqué. Le niveau des transactions est revenu en 2012 aux points bas de la crise de 2008-2009. Jean-François Buet, secrétaire général et prochain président de la Fédération nationale des agents immobiliers (Fnaim), a une explication pour chacun de ces sous-marchés : "Avec la fin du prêt à taux zéro + (PTZ +) dans l’ancien, une partie des primo-accédants se trouvent exclus du marché.

Avec le durcissement de la fiscalité sur les plus-values immobilières hors résidence principale au 1er février, les bailleurs et investisseurs attendent une fiscalité moins défavorable pour revendre. Sur le marché du crédit, il est devenu plus difficile d’emprunter pour financer un achat immobilier, malgré des taux au plus bas, parce que les banques limitent les durées et demandent davantage d’apport personnel. A cela s’ajoutent l’attentisme craintif des acheteurs et vendeurs, leurs incertitudes quant aux décisions politiques à venir, et une conjoncture économique défavorable."

Les acheteurs ne suivent plus
Au-delà de l’évolution des prix ou des législations, l’immobilier a rencontré en 2012 un problème de taille : la désaffection des acquéreurs potentiels. Selon la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), les ventes de logements neufs chutent de 27 % au premier semestre et pourraient ne pas dépasser le seuil de 75 000 transactions pour l’ensemble de l’année 2012, contre plus de 100 000 ventes en 2011.

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