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Les pièges de l’investissement locatif.
lundi 31 mars 2014, par
Le Monde.fr I Jérôme Porier I 31/03/2013
Biens invendables car mal situés, locataires aux abonnés absents, alourdissement de la fiscalité, rendement en baisse… L’investissement locatif fait moins rêver qu’il y a quelques années. Et pourtant, à condition d’éviter certains écueils, réussir une opération de ce type reste un bon moyen de se constituer un patrimoine immobilier qui vous procurera un supplément de revenu au moment de la retraite.
Le pire pour un investisseur est de ne pas trouver de locataire. Pour éviter d’en arriver là, il faut s’assurer de la réalité de la demande locative. « De nombreux aspects sont à considérer : la sécurité du quartier, l’existence de commerces, la proximité des transports en commun, la présence d’universités, d’une zone d’activités, d’un hôpital ou d’une gare sont des gages d’un flux régulier de candidats à la location », énumère Olivier Trit, directeur chez Cerenicimo.
Eplucher les statistiques
Ayez aussi en tête que la plupart des appartements en location sont des petites surfaces, c’est-à-dire des studios et des deux-pièces. D’où l’intérêt de vérifier si l’offre de ces logements est abondante dans le quartier choisi et si beaucoup de célibataires et de jeunes couples y résident. Pour vous faire une idée, jetez un coup d’œil aux statistiques de l’INSEE (le site meilleursagents.com a compilé de nombreuses données, comme le nombre de célibataires ou de divorcés dans un quartier, la répartition des logements en fonction du nombre de pièces, la proportion...