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Comment seront imposées les plus-values ?

mardi 23 juillet 2013, par thomas

Marie-christine Sonkin I Les Echos I 23 juillet 2013

Le délai pour être exonéré d’impôt sur les plus-values de cessions immobilières autres que la résidence principale sera ramené de 30 à 22 ans à compter du premier septembre prochain. Quelles seront les modalités d’application de l’abattement ? Les éclaircissements de la FNAIM.

Le ministre du budget l’a annoncé le 18 juillet dernier : la réforme du régime d’imposition des plus values immobilières sur les résidences secondaires sera effective « dès le 1er septembre ». A cette date, la durée minimale de détention d’une résidence secondaire, au terme de laquelle elle est exonérée d’impôt sur le revenu au moment de sa cession, sera abaissée à 22 ans contre 30 ans à l’heure actuelle, a précisé Bernard Cazeneuve. En outre, l’exonération au titre des prélèvements sociaux — CSG et CRDS — interviendra désormais de manière « beaucoup plus linéaire, beaucoup plus dégressive » chaque année, et sera totale au bout de 30 ans, a indiqué le ministre.

Un abattement de 6 % par année de détention

Jusqu’à présent, on ignorait toutefois totalement les modalité d’application de ces nouveaux abattements, mais la Federation nationale de l’immobilier (FNAIM) vient de lever un coin du voile. Selon la fédération, il s’agirait d’un abattement de 6 % par année de détention à partir de la 6ème et jusqu’à la 21ème, soit 96% d’abattements cumulés en 21 ans de détention, puis de 4% la 22ème année, soit 100% au terme de 22 années.

Parallèlement, pour le calcul de l’assiette des prélèvements sociaux imposables à 15,5%, l’assiette de l’impôt serait réduite d’un abattement de 1,65% pour chaque année de détention de la 6ème à la 21ème soit 26,40% en cumul en 21 ans de détention, puis de 1,6% pour la 22ème année et de 9% chaque année à compter de la 23ème soit 100% au terme de 30 ans de détention.

Des pistes qui ne recueillent pas une franche adhésion. Pour la FNAIM, « la réforme annoncée se présente complexe et en demi-teinte (...) Si le Gouvernement a souhaité encourager le marché, le régime particulier réservé aux prélèvements sociaux, complexifie la réforme et en atténue les effets. Mais, cet encouragement ne produira ses effets que pour autant que le Gouvernement maintienne le taux de 19% d’imposition forfaitaire et ne décide pas d’imposer les plus-values immobilières au barème progressif de l’impôt sur le revenu, comme c’est déjà le cas pour les dividendes et les plus-values mobilières. »

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