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Le dispositif Duflot, plus attrayant que prévu

samedi 23 février 2013, par thomas

LE MONDE ARGENT | 05.02.2013 I Jérôme Porier

Le gouvernement a corrigé le tir. En décembre, de nombreux professionnels du bâtiment, promoteurs en tête, s’étaient inquiétés ouvertement du manque d’attractivité du dispositif d’incitation à l’investissement locatif que préparait le gouvernement.

Ils ont finalement été entendus et la version finale du dispositif Duflot, qui remplace le "Scellier", est plus attrayante que prévu. Il pourrait même se révéler plus rentable que son prédécesseur qui, dans sa dernière version, procurait une réduction d’impôt que de 13 % du montant investi.
DES CONTRAINTES RENFORCÉES

Dans les grandes lignes, le Duflot a d’ailleurs beaucoup emprunté à son prédécesseur : il ouvre droit à une réduction d’impôt étalée sur neuf ans et l’investissement, désormais réservé aux logements neufs à basse consommation énergétique, est plafonné à 300 000 euros. Avec une réduction d’impôt de 18 % en métropole et de 29 % en outre-mer, le nouveau dispositif est, a priori, plus intéressant. Mais il impose davantage de contraintes.

D’abord, les plafonds de loyer sont plus restrictifs : ils ont été fixés à 16,52 euros le m2 en zone A bis (Paris et la proche banlieue), 12,27 euros en zone A (Côte d’Azur, Genevois et deuxième couronne parisienne), 9,88 euros en B1 (agglomérations de plus de 250 000 habitants) et 8,59 euros en B2 (villes de 50 000 à 250 000 habitants). Ces plafonds varient en fonction de la taille du logement : il faut leur appliquer un coefficient multiplicateur (allant de 0,7 à 1,2) qui favorise les petites surfaces.

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