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savoir négocier son offre de prêt

vendredi 1er février 2013, par thomas

01/02/2013 I Boursorama.com

Les taux des prêts immobiliers sont historiquement bas. Et ils devraient pour l’instant le rester, selon le courtier en crédit Immoprêt. Pas question pour autant de se lancer tête baissée dans l’aventure.

À 3,05% sur vingt ans dans la plupart des régions de France, voire à 2,95% dans l’Ouest, et même à 2,90% dans l’Est, la tentation est forte de souscrire un prêt immobilier en fonction du taux le plus bas. Pourtant, le courtier Immoprêt tient à rappeler que d’autres éléments doivent entrer en ligne de compte.

Tout d’abord, il faut se pencher sur l’assurance de prêt avec sa banque ou son courtier. S’il est désormais possible de choisir celle que l’on souhaite, l’argument prix ne doit pas être le seul critère. Il convient aussi de vérifier les garanties proposées telles que les délais de franchise, et les exclusions de type sportives, ou maladies chroniques. Si l’ensemble des contrats bancaires sont souvent plus onéreux, ils présentent des garanties complètes.

Ensuite, il faut aussi demander l’option dite modulation de l’échéance à la baisse. Elle permet en cas de dépenses imprévues, de baisse de salaires, de perte d’emploi, etc., de réduire son échéance de 30% sans justificatif. Mais, il faut vérifier que cette option est valide à tout moment, et toutes les banques ne la proposent pas.

Autre renseignement à prendre : celui relatif à l’option appelée transfert de prêt. Cette dernière offre la possibilité de reporter son emprunt sur un nouvel achat tout en continuant de bénéficier des conditions d’origine.

Enfin, pour les acheteurs qui passent par un courtier en prêt immobilier, la profession est encadrée depuis le 1er janvier 2013. Pour instruire un dossier, ce professionnel doit faire signer à l’emprunteur un mandat. Il précise la liste des banques partenaires, son indépendance vis-à-vis de tout groupe financier, et le montant des honoraires (courtier gratuit ou payant).

Certains courtiers ne travaillent pas avec toutes les banques, ou ne sont pas indépendants. Le risque : priver l’acheteur d’une offre complète et partiale. En cas de difficultés pour comprendre les informations stipulées dans le mandat signé avec le courtier, il convient de se rapprocher de l’Orias, l’organisme qui régit la profession.