Prix de l’immobilier : Une baisse oui, mais mesurée

Le Crédit Agricole entrevoit une accélération de la baisse des prix dans les prochains mois. Le mouvement restera cependant limité.

Loin des scénarios noirs de certains prévisionnistes, les économistes du Crédit Agricole prédisent dans leur dernière note « une correction graduelle et probablement assez longue » du marché français de l’immobilier français. Un marché certes affecté par la détérioration de l’environnement économique et le durcissement des mesures fiscales pesant, notamment, sur l’investissement locatif, mais un marché toujours soutenu par des « fondamentaux qui restent favorables [et] exercent une force de rappel », explique la banque.
-8 % en deux ans
Ainsi, « la demande structurellement forte (démographie, décohabitation, préparation de la retraite, effet valeur refuge…), [l’absence] d’excès d’offre de logements [et] de bulle du crédit, [le] bas niveau des créances douteuses habitat », s’opposent-ils, selon l’étude, à un effondrement des prix comparable à celui qu’ont pu connaître les Etats-Unis ou l’Espagne, notamment. Pour cette année, le Crédit Agricole prédit néanmoins une baisse de 5 à 6 % en glissement annuel des prix des logements dans l’ancien. « Soit un repli cumulé de 8 % entre fin 2011 et fin 2013 », précise la note.