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La baisse des prix de l’immobilier reste limitée

mardi 16 octobre 2012, par thomas

Jean-Yves Guerin I 16/10/2012 I Lefigaro.fr

Après avoir reculé de 1 à 1,5% cette année, les prix de l’immobilier dans l’ancien devraient baisser de 3 à 3,5% en 2013 selon la Fnaim.

Au début de l’année, la Fnaim, le syndicat des agences immobilières, s’attendait à une baisse des prix de l’immobilier ancien pouvant aller jusqu’à 5% en 2012. Finalement, le décrochage sera beaucoup plus limité. Entre janvier et septembre, les prix des appartements et des maisons ont reculé de 1,1%. « Compte tenu des interrogations sur la fiscalité, il devrait y avoir peu de transactions au quatrième trimestre, affirme Jean-François Buet qui deviendra président de la Fnaim en janvier. Du coup, les prix ne vont pas trop bouger. En tout, ils devraient reculer dans une fourchette allant de 1 à 1,5%. » Ce repli est néanmoins loin d’être suffisant pour que l’achat d’une résidence principale devienne accessible pour le plus grand nombre.

En effet , les prix de l’immobilier sont actuellement aussi élevés qu’en 2007, juste avant le début de la crise. Depuis 2000, le coût du m2 a plus que doublé. Reste que la situation varie suivant les biens. Au troisième trimestre, par exemple, le prix des maisons (- 1,3%) a beaucoup plus reculé que celui des appartements (- 0,7 %). Sur la même période, le recul est plus marqué en Ile-de-France (- 1,1%) qu’en province (- 0,4%). « À Paris, les prix commencent à décrocher depuis deux mois, souligne Gilles Ricour de Bourgies, président de la chambre Fnaim pour Paris-Ile-de-France. La baisse est de 2%. »

Si les prix baissent, c’est à cause de plusieurs facteurs : la raréfaction des primo-accédants avec le recentrage du PTZ + sur le neuf, les exigences accrues des banques pour accorder des prêts, la montée du chômage qui rend frileux les acheteurs potentiels… Et les vendeurs ne sont pas persuadés qu’ils doivent baisser franchement leur prix : du coup, les ventes diminuent en flèche. « Cette année, nous aurons réalisé 687.000 transactions contre 805 .000 en 2011 », estime Jean-François Buet. Conséquence, des emplois vont disparaître dans les agences immobilières. « 10.000 cette année », avance Jean-François Buet. Mais le mouvement de baisse des prix n’est pas terminé. Avec les mesures prévues dans la loi de finances 2013, la Fnaim s’attend à un recul des prix de l’immobilier ancien de 3 à 3,5% l’an prochain.